Le cabinet de la ministre Morreale a donné aux directions des MR(S) wallonnes un avant-goût de la façon dont allait se dérouler, dans leurs murs, la campagne de vaccination contre le coronavirus. Les détails se préciseront de jour en jour, mais les lignes directrices sont tracées. L’idéal est que, sur place, le dialogue s’engage au plus tôt.
Tant les résidents que les collaborateurs des homes wallons (tous régimes confondus : salariés, indépendants, stagiaires, bénévoles, etc.) sont considérés comme groupes prioritaires pour la vaccination covid. Celle-ci interviendra en janvier-février, selon une récente circulaire ministérielle. Seules les personnes qui le souhaitent recevront le vaccin.
Qui se chargera de l’administrer ? Les résidents seront vaccinés sous la supervision des médecins coordinateurs (ou référents) par le personnel infirmier de la MR(S), le cas échéant avec l’appui des médecins traitants disponibles. Quant au personnel, il sera vacciné par la médecine du travail, qui se déplacera avec le staff infirmier nécessaire. Tant le coût du vaccin que celui de l’injection seront pris en charge par les pouvoirs publics.
Il y aura un enregistrement des données, dont la date d’administration des (deux) doses, sur la plateforme spécifique flamande Vaccinnet, rebaptisée Vaccinnet+ et élargie aux autres entités.
Quelques jours avant « son » jour J, chaque MR(S) sera informée par l’administration wallonne du hub hospitalier dont elle dépend pour la fourniture du vaccin (au total, 19 hubs ont été désignés). Les directions, médecins coordinateurs et du travail sont invités à engager dès que possible le dialogue sur la vaccination avec toutes les personnes concernées. Il s’agit d’apporter des réponses aux questionnements et de recueillir les consentements (oraux) et, de là, estimer la quantité de vaccins à recevoir.
Les précisions organisationnelles, comme les recommandations techniques de manipulation des vaccins, seront expédiées sous peu aux MRS. Des tests à blanc sont également annoncés, pour vérifier le bon déroulement logistique de l’opération. Des pages web dédiées sont destinées à s’étoffer progressivement, notamment avec des FAQ scientifiques sur les différents produits retenus.
La vaccination ne remplacera pas les gestes barrières, ni les précautions telles l’aération régulière des locaux, rappellent les autorités wallonnes.